dimanche 21 février 2016

Projet Bianca – phrases 104-115

Mi materia preferida siempre fue Lengua y Literatura. Recuerdo al profesor de cuarto año, Marcelo, un escritor cordobés que había venido al Pedregoso a los veinticinco años y se había enamorado del pueblo. “Escribir es ser medio buchón”, nos había dicho en una clase en la que decidió contarnos sobre sus experiencias en el mundo editorial. Esa frase me persiguió desde entonces.
Lo primero que escuchamos fueron los gritos. “¡Atropellaron al loquito!”, dijo uno de los chicos corriendo entre las mesas. Juntamos todas las cartas, metimos las carpetas en la mochila y salimos a la calle.
Uno de los guardias de seguridad trataba de mantener a los curiosos a distancia. Aunque había mucha gente, llegué a ver el charco de sangre que se mezclaba con el agua podrida en el cordón de la vereda.
El accidente del “loquito” salió en todos los medios, incluidos los noticieros de alcance nacional. El conductor que lo mató escapó y nunca pudieron agarrarlo. Julián dice que probablemente la culpa había sido del loquito, que no habría prestado atención al cruzar la calle. “Viste cómo se ponía cuando perdía, ¿no?”.

Traduction temporaire :
Ma matière préférée avait toujours été Langue et Littérature. Je me rappelle mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui, arrivé au Rocailleux à l'âge de vingt-cinq ans, était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit pendant un cours où il avait décidé de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase m'avait poursuivi depuis lors.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue s'est fait écrasé ! » hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rassemblâmes les cartes, rangeâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des vigiles essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir. 

On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffard qui l'avait tué, prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'avait pas dû faire attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? »

6 commentaires:

Bianca a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Lettres et Littérature. Je me rappelle de mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui était arrivé au Rocailleux quand il avait vingt-cinq ans et qui était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit lors d'un cours où il décida de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase me poursuivit depuis ce moment-là.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue a été écrasé ! », hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rangeâmes les cartes, glissâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des gardiens de sécurité essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffeur prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'aurait pas fait attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? ».

Tradabordo a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Lettres [littéral ?] et Littérature. Je me rappelle de [grammaire] mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui était [nécessaire ?] arrivé au Rocailleux quand il avait [on ne peut pas simplifier ?] vingt-cinq ans et qui [nécessaire ?] était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit [lors d'« pendant » ?[ Comme vous préférez]un cours où il décida [temps] de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase me poursuivit [temps] depuis ce moment-là [« depuis lors » ?].
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue a été [« s'est fait » ? J'hésite…] écrasé ! », hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rangeâmes [ou « rassembler » ? J'hésite… L'avantage, c'est qu'on pourrait mettre « ranger » après – plus naturel que « glisser » dans le contexte, non ?] les cartes, glissâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des gardiens de sécurité [on le dit ?????] essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffeur prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'aurait pas fait attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? ».

Bianca a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Langue et Littérature. Je me rappelle mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui, arrivé au Rocailleux à l'âge de vingt-cinq ans, était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit pendant un cours où il avait décidé de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase m'avait poursuivi depuis lors.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue s'est fait écrasé ! », hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rassemblâmes [oui c'est parfait ! C'était tout bête, je voulais utiliser "ranger" au lieu de glisser mais je ne trouvais rien...un trou!] les cartes, rangeâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des vigiles essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffeur prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'aurait pas fait attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? ».

Tradabordo a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Langue et Littérature. Je me rappelle mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui, arrivé au Rocailleux à l'âge de vingt-cinq ans, était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit pendant un cours où il avait décidé de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase m'avait poursuivi depuis lors.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue s'est fait écrasé ! » hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rassemblâmes les cartes, rangeâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des vigiles essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffeur [dans ce genre de cas, on utilise un autre terme] [et « que lo mató » ?] prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'aurait [hypothèse dans le passé en V.O. ?] pas fait attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? ».

Bianca a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Langue et Littérature. Je me rappelle mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui, arrivé au Rocailleux à l'âge de vingt-cinq ans, était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit pendant un cours où il avait décidé de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase m'avait poursuivi depuis lors.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue s'est fait écrasé ! » hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rassemblâmes les cartes, rangeâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des vigiles essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffard qui l'avait tué, prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'avait pas dû faire attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? ».

Tradabordo a dit…

Ma matière préférée avait toujours été Langue et Littérature. Je me rappelle mon professeur de troisième, Marcelo, un écrivain cordouan qui, arrivé au Rocailleux à l'âge de vingt-cinq ans, était tombé amoureux du village. « Écrire, c'est avoir la capacité de presque tout avaler », nous avait-il dit pendant un cours où il avait décidé de nous raconter ses expériences dans le monde de l'édition.
Cette phrase m'avait poursuivi depuis lors.
Les cris furent la première chose que nous entendîmes. « Le foldingue s'est fait écrasé ! » hurla un des garçons en courant entre les tables. Nous rassemblâmes les cartes, rangeâmes les jeux dans nos sacs et sortîmes dans la rue. Un des vigiles essayait de tenir les curieux à distance. Malgré la foule, je réussis à voir la flaque de sang qui se mêlait à l'eau pourrie le long du trottoir.
On parla de l'accident du « foldingue » dans tous les journaux, même dans les quotidiens nationaux. Le chauffard qui l'avait tué, prit la fuite et on ne put jamais l'attraper. Julián pense que c'était probablement la faute du foldingue : il n'avait pas dû faire attention en traversant la rue. « T'as vu dans quel état il se mettait quand il perdait, non ? »

OK.