lundi 13 octobre 2014

Projet Marine 2 – titre + phrase 1

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Tío


Te sientas en la cuneta, lo sacas de la bolsa, abres la tapa, llevas la boca al pote, lames la parte café, después la amarilla, jadeas, te tiemblan las manos, sigues lamiendo, llega Tío a tu cabeza, tan nítida su cara anoche frente al refrigerador, llevándose la jarra a la boca y a ti después -a tu boca seca y chica y miedosa- y cerrando la puerta, solos y a oscuras, todas las luces de la ciudad desconectadas o conectadas en alguna otra órbita mientras Tío bate su lengua en tu boca y tú apenas tienes saliva y vas tragando el sabor crudo, a vino con chirimoya o durazno, no sabes bien, y lames esa boca que ahora se aleja y dice algo que no escuchas o no entiendes, y se va.

Traduction temporaire :
ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu sors le pot de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu le portes à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher. Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche, petite et peureuse – et refermant la porte. Seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche. Et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

8 commentaires:

Unknown a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Le mec

Tu t’assieds dans le fossé, tu le sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie couleur café, ensuite la jaune, tes mains tremblent, tu continues à lécher, le mec arrive à ta hauteur, son visage si net de la nuit dernière face au réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et petite et peureuse – et fermant la porte, seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que le mec bat sa langue dans ta bouche et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Tradabordo a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Le mec [pourquoi elle le met avec une majuscule après ?????]

Tu t’assieds dans le fossé [« caniveau » ici ?], tu le sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie couleur café [« marron » ?], ensuite la jaune, [manque un verbe… - 8000000 le jour du concours !!!! :-)] tes mains tremblent, tu continues à lécher, le mec [?] arrive à ta hauteur, son visage si net de [?] la nuit dernière face au [concret, donc mieux vaut : « devant le »] réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et petite et peureuse – et fermant la porte, seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que le mec [?] bat [mal dit / FS ?] sa langue dans ta bouche et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Unknown a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu le sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher, Mec arrive à ta hauteur, son visage si net, la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et petite et peureuse – et fermant la porte, seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Tradabordo a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu le sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher, Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et petite et peureuse – et [« re » ? J'hésite]fermant la porte, seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Unknown a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu le sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher, Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et petite et peureuse – et refermant la porte, seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Tradabordo a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu le [ou « pot » ici ?] sors de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu portes le pot à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher, [point ?] Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche et [virgule à la place ?] petite et peureuse – et refermant la porte, [point ?] seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche [point ?] et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Unknown a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu sors le pot de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu le portes à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher. Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche, petite et peureuse – et refermant la porte. Seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche. Et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

Tradabordo a dit…

ALEJANDRA COSTAMAGNA

Mec

Tu t’assieds dans le caniveau, tu sors le pot de ton sac, tu ouvres le couvercle, tu le portes à ta bouche, tu lèches la partie marron, ensuite la jaune, tu halètes, tes mains tremblent, tu continues à lécher. Mec arrive à ta hauteur, son visage si net la nuit dernière, devant le réfrigérateur, portant la carafe à sa bouche et à la tienne après – à ta bouche sèche, petite et peureuse – et refermant la porte. Seuls et dans le noir, toutes les lumières de la ville connectées ou non sur une autre orbite pendant que Mec tourne sa langue dans ta bouche. Et toi, c’est à peine si tu as de la salive et tu avales petit à petit la saveur crue, de vin avec de l’anone et de la pêche, tu ne sais pas vraiment, et tu lèches cette bouche qui maintenant s’éloigne et dit quelque chose que tu n’écoutes pas ou que tu ne comprends pas, et s’en va.

OK.