vendredi 4 mars 2016

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 134-141

¡Qué risas, estrépito, hablar de gentes! Sostenía la orquesta de diez hombres su extraño ritmo; comieron en silencio; de vez en cuando cruzaba entre los dos una pregunta, una réplica; no pidieron nada después del pavo frío; más que la fruta, el café; la orquesta sólo se imponía pequeñas pausas.
Cuando salieron, cuando los recibió nuevamente el aire nocturno, la ciudad, caminaron un poco a la deriva entre las luces de los cinematógrafos. Él estaba distraído, exacerbado, y ella miraba los carteles rosa y amarillo - habría deseado decir muchas cosas, pero no valía la pena, callaba.
-Volvamos a casa -dijo él-. No hay ninguna parte adonde ir.
-Volvamos -dijo ella-. ¿Qué otra cosa podríamos hacer?

Traduction temporaire :
Tous ces rires, ce raffut, ces bavardages des gens ! L'orchestre de dix hommes soutenait son rythme étrange ; ils mangèrent en silence ; de temps à autre, une question se glissait entre les deux, une réponse ; ils ne commandèrent rien après la dinde froide ; plutôt que des fruits, un café ; l'orchestre ne s'imposait que de courtes pauses.
Quand ils partirent, quand l'air nocturne les accueillit de nouveau, la ville, ils marchèrent un peu, à la dérive, au milieu des lumières des cinémas. Lui était distrait, exacerbé, elle, elle regardait les affiches roses et jaunes - elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais ça n'en valait pas la peine, et elle se taisait.
— Rentrons à la maison, proposa-t-il, il n'y a nul part où aller.

— Rentrons. Quoi d'autre pourrions-nous faire ?

6 commentaires:

Unknown a dit…

Que de rires, de bruits, de conversation de gens ! Un orchestre de dix hommes soutenait leur rythme étrange ; ils mangèrent en silence ; de temps à autre une question passait entre les deux, une réponse ; ils ne commandèrent rien après la dinde froide ; plutôt que des fruits, un café ; l'orchestre ne s'imposait que de petites pauses.
Quand ils partirent, quand l'air nocturne les accueillit à nouveau, la ville, ils marchèrent un peu, à la dérive, entre les lumières des cinémas. Lui était distrait, exacerbé, elle, regardait les affiches roses et jaunes - elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais ça n'en valait pas la peine, elle se taisait.
— Rentrons à la maison, dit-il, il n'y a nul part où aller.
— Rentrons. Quoi d'autre pourrions-nous faire ?

Tradabordo a dit…

Que de [non, parce que ça ne porte pas vraiment sur la quantité ; « Ces » ? Le cas échéant, il faudra adapter la construction à la suite] rires, de bruits [inexact], de conversation [« bavardages » ?] de gens ! Un [« el » en esp.] orchestre de dix hommes soutenait leur [avec « orchestre »] rythme étrange ; ils mangèrent en silence ; de temps à autre [virgule] une question passait [ce serait aussi bien de faire autrement, car si je ne me trompe pas, vous l'aviez à la fin de la section précédente… Autant anticiper sur votre prochaine relecture] entre les deux, une réponse ; ils ne commandèrent rien après la dinde froide ; plutôt que des fruits, un café ; l'orchestre ne s'imposait que de petites [« courtes » ?] pauses.
Quand ils partirent, quand l'air nocturne les accueillit à [« de »] nouveau, la ville, ils marchèrent un peu, à la dérive, entre [mal dit ; souvenez-vous, que « entre » doit être pris avec précaution : « parmi » / « au milieu de »] les lumières des cinémas. Lui était distrait, exacerbé, elle, [« elle » ?] regardait les affiches roses et jaunes - elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais ça n'en valait pas la peine, [cheville : « et » ? Comme vous voulez] elle se taisait.
— Rentrons à la maison, dit[vous venez de le mettre]-il, il n'y a nul part où aller.
— Rentrons. Quoi d'autre pourrions-nous faire ?

Tradabordo a dit…

Sympathique vie de couple, dites-moi……………

Unknown a dit…

Tous ces rires, ces raffuts, ces bavardages des gens ! L'orchestre de dix hommes soutenait son rythme étrange ; ils mangèrent en silence ; de temps à autre, une question se glissait entre les deux, une réponse ; ils ne commandèrent rien après la dinde froide ; plutôt que des fruits, un café ; l'orchestre ne s'imposait que de courtes pauses.
Quand ils partirent, quand l'air nocturne les accueillit de nouveau, la ville, ils marchèrent un peu, à la dérive, au milieu des lumières des cinémas. Lui était distrait, exacerbé, elle, elle regardait les affiches roses et jaunes - elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais ça n'en valait pas la peine, et elle se taisait.
— Rentrons à la maison, proposa-t-il, il n'y a nul part où aller.
— Rentrons. Quoi d'autre pourrions-nous faire ?

Tradabordo a dit…

Tous ces rires, ce raffut, ces bavardages des gens ! L'orchestre de dix hommes soutenait son rythme étrange ; ils mangèrent en silence ; de temps à autre, une question se glissait entre les deux, une réponse ; ils ne commandèrent rien après la dinde froide ; plutôt que des fruits, un café ; l'orchestre ne s'imposait que de courtes pauses.
Quand ils partirent, quand l'air nocturne les accueillit de nouveau, la ville, ils marchèrent un peu, à la dérive, au milieu des lumières des cinémas. Lui était distrait, exacerbé, elle, elle regardait les affiches roses et jaunes - elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais ça n'en valait pas la peine, et elle se taisait.
— Rentrons à la maison, proposa-t-il, il n'y a nul part où aller.
— Rentrons. Quoi d'autre pourrions-nous faire ?

Avec une petite modif au début (raffut = singulier), c'est OK.
Vous pouvez relire.
Comme la dernière fois, prenez bien garde qu'il ne manque pas une phrase ou deux + vous remettez la mise en page de la V.O.
Voyez si ça vous dit de continuer, ensemble ou séparément.
À part cette question du passé simple, vous faites de jolis progrès. J'espère que vous vous en rendez compte ;-)

Unknown a dit…

Merci !