mercredi 30 mars 2016

Projet Justine / Elena – texte 28

Un matrimonio perfecto

Vencer enemigos monstruosos es fácil. Se piensa una estrategia con los dientes apretados, odiando, se pelea y se gana. Así triunfamos en la guerra contra Troya, vencimos al mar y a todas las bestias que se cruzaron. Una reina, viuda, sin un muerto a quien llorar. Eso he sido. Me entretuve fingiendo que tejía, haciendo creer que destejía, eligiendo amantes. Adquirí una experiencia enorme. En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa. O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta. Un guerrero no recomendaría, se les va la mano con la rudeza. Tampoco un poeta, hablan demasiado. Un rey, jamás. Los reyes son peligrosos. Y les falta imaginación. Recuerdo lo que no tuve y me ahogo en mi propio sudor, tiemblo. Ahora, cuando estoy pisando mi tierra por primera vez en veinte años. Cuando me faltan pocos metros para tomar posesión de mi trono, mi cetro y mi esposa. Un marido poderoso, rico, ausente, es el marido perfecto. Siempre que no le dé por regresar estropeando años de excelente matrimonio.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

25 commentaires:

Justine a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On réfléchit à une stratégie en serrant les dents, grâce à la haine, on se bat et on gagne. C'est comme ça qu'on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans le moindre mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis amusée à feindre de tisser, à faire croire que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'art du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Une que j'ai aimée. Elle a sorti sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains brûlent d'un désir comme je n'en ai jamais éprouvé de caresser cette peau. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le découvrir.
Quand il s'agit de tromper, nous sommes tous bons, par contre, pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier à un pauvre. Paysans, cela doit être possible. C'est sûrement lié au fait de labourer la terre. En tout cas, vous êtes mieux entraînés. Parce que dès l'enfance, vous avez appris que pour obtenir quoi que ce soit, il faut fournir des efforts. Et inversement.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis à peine un navigateur, un guerrier, un roi. Et probablement un poète.
Je ne recommanderai à personne d'être un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à faire pour prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent ; voilà le mari idéal. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Elena a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On réfléchit à une stratégie les dents serrés, avec de la haine, on se bat et on gagne. C'est comme ça qu'on a triomphé dans la guerre contre Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin. Une reine, veuve, sans le moindre mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis amusée à feindre de tisser, à faire croire que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'art du mensonge comme dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Une que j'ai aimée. Elle a sorti sa voix, moi, mes envies. Et mon imagination. Les paumes des mains me brûlent à force de caresser cette peau. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper, or, pour vivre pleinement et satisfaits, pas tellement. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Des paysans, dans la mesure du possible. Sûrement lié au fait de labourer la terre. En tout cas, ils se debrouillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris que pour atteindre son but, il faut fournir des efforts. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis à peine un navigateur, un guerrier. Un roi. Et pour ce faire, j'aurais dû être un poète.
Je ne recommanderai pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination. Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, en foulant ma terre pour la première fois en vingt ans. À seulement quelques mètres de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir et bousiller ainsi des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Je vois que vous avez mis vos deux trads ; je n'ai pas le temps de comparer – je ne serai pas là ce week-end. Justine, vois si tu peux tirer le meilleur de l'une et l'autre des propositions.

Justine a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On réfléchit à une stratégie les dents serrées, grâce à la haine, on se bat et on gagne. C'est comme ça qu'on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans le moindre mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis amusée à feindre de tisser, à faire croire que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'art du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Une que j'ai aimée. Elle a sorti sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper, par contre, pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. C'est sûrement lié au fait de labourer la terre. En tout cas, ils se débrouillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris que pour obtenir quoi que ce soit, il faut fournir des efforts. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis à peine un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderai pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Justine a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On réfléchit à une stratégie les dents serrées, grâce à la haine, on se bat et on gagne. C'est comme ça qu'on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans le moindre mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis amusée à feindre de tisser, à faire croire que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'art du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Une que j'ai aimée. Elle a sorti sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper, par contre, pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. C'est sûrement lié au fait de labourer la terre. En tout cas, ils se débrouillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris que pour obtenir quoi que ce soit, il faut fournir des efforts. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis à peine un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On réfléchit [« élabore » / « échafaude » ?] à une stratégie les dents serrées, grâce à [« poussés par » ? Comme vous voulez] la haine, on se bat et on gagne. C'est comme ça qu'[lourd]on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans le moindre [texte ?] mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis amusée [juste « occupée » ?] à feindre de tisser, à faire croire que je défaisais [vous venez juste de mettre « faire » !] mon ouvrage, à choisir des amants.

En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa.

J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'art [sûres ? J'hésite] du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu [masculin ou féminin ? Avant vous avez mis « amusée »]. À cause d'une mélodie. Une que [bof] j'ai aimée. Elle a sorti [mal dit] sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper, par contre [supprimez ; pas en V.O. et lourd], pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. C'est [vous en avez déjà mis un avant et il y a une autre solution] sûrement lié au fait de labourer la terre. En tout [une solution sans « tout » ?] cas, ils se débrouillent [FS ?] mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris que pour obtenir quoi que ce soit, il faut fournir [bof… peut-être pas un pb de lexique, mais de syntaxe] des efforts. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis à peine [bof] un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Faisons déjà cela.

Je ne recommanderai pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Justine a dit…

On passe de masculin à féminin. Il y a deux plans dans le récit. D'abord Pénélope, ensuite Ulysse.

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Ainsi, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à faire croire que je décousais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l’apprentissage du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. De celle que j'ai aimée. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce lié au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce qu' ils ont appris dès l'enfance, qu'il fallait fournir des efforts pour obtenir quoi que ce soit. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis vaguement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Elena a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. On a triomphé comme ça dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants.

En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa.

J'ai acquis une expérience énorme. À pratiquer le mensonge et dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu [masculin ou féminin ? Avant vous avez mis « amusée » // Je me suis posée la même question et je crois que c'est ici que le texte bascule au masculin...]. À cause d'une mélodie. Que j'ai aimée en particulier. Elle a donné de la voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper, pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Sûrement lié au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils se débrouillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut s'efforcer pour atteindre le but. Et en plus, ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. On a triomphé comme ça [bof ; je trouve décidément que ça crée une rupture de registre] dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants.

En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa.

J'ai acquis une expérience énorme. À pratiquer [littéral] le mensonge et dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu [masculin ou féminin ? Avant vous avez mis « amusée » // Je me suis posée la même question et je crois que c'est ici que le texte bascule au masculin... ////// donc, vous confirmez : on laisse comme ça ?]. À cause d'une mélodie. Que j'ai aimée en particulier. Elle [« , elle »] a donné de la voix [en français, ça veut dire parler fort, en particulier pour râler… c'est ça, ici ?], moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerai n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper, [point-virgule] pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Sûrement lié [mal dit] au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils se débrouillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut s'efforcer [mal dit] pour atteindre le but. Et en plus, ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Tradabordo a dit…

Justine, nos commentaires se sont croisés… et j'ai travaillé sur la base de la propo d'Elena. Pas volontaire ;-)

Justine a dit…

On passe de masculin à féminin. Il y a deux plans dans le récit. D'abord focalisation sur Pénélope, ensuite sur Ulysse. Puis une sorte de morale.

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants.

En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa.

J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge et dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Que j'ai aimée en particulier. Elle a posé la voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Sûrement dû au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et en plus, ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Un guerrero no recomendaría, se les va la mano con la rudeza. Tampoco un poeta, hablan demasiado. Un rey, jamás. Los reyes son peligrosos. Y les falta imaginación. Recuerdo lo que no tuve y me ahogo en mi propio sudor, tiemblo. Ahora, cuando estoy pisando mi tierra por primera vez en veinte años. Cuando me faltan pocos metros para tomar posesión de mi trono, mi cetro y mi esposa.

Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.

Un marido poderoso, rico, ausente, es el marido perfecto.
Siempre que no le dé por regresar estropeando años de excelente matrimonio.

Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Justine a dit…

On passe de masculin à féminin. Il y a deux plans dans le récit. D'abord focalisation sur Pénélope, ensuite sur Ulysse. Puis une sorte de morale.

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants.

En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa.

J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge et dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Que j'ai aimée en particulier. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Sûrement dû au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris que pour atteindre son but, il faut fournir des efforts. Et en plus, ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Un guerrero no recomendaría, se les va la mano con la rudeza. Tampoco un poeta, hablan demasiado. Un rey, jamás. Los reyes son peligrosos. Y les falta imaginación. Recuerdo lo que no tuve y me ahogo en mi propio sudor, tiemblo. Ahora, cuando estoy pisando mi tierra por primera vez en veinte años. Cuando me faltan pocos metros para tomar posesión de mi trono, mi cetro y mi esposa.

Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont la main leste. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.

Un marido poderoso, rico, ausente, es el marido perfecto.
Siempre que no le dé por regresar estropeando años de excelente matrimonio.

Un mari puissant, riche, absent est le mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant ainsi des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge et dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Que j'ai aimée en particulier [peu clair, en fait]. Elle a posé la [possessif ? Je ne suis pas très sûre de comprendre, alors…] voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe.

O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta.

Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Sûrement dû [mal dit… ça s'enchaîne mal avec ce qui précède…] au fait de labourer la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et en plus, ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.

Un guerrero no recomendaría, se les va la mano con la rudeza. Tampoco un poeta, hablan demasiado. Un rey, jamás. Los reyes son peligrosos. Y les falta imaginación. Recuerdo lo que no tuve y me ahogo en mi propio sudor, tiemblo. Ahora, cuando estoy pisando mi tierra por primera vez en veinte años. Cuando me faltan pocos metros para tomar posesión de mi trono, mi cetro y mi esposa.

Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont la main leste [registre ?]. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma [« propre » ?] sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans. [virgule ?] Alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.

Un marido poderoso, rico, ausente, es el marido perfecto.
Siempre que no le dé por regresar estropeando años de excelente matrimonio.

Un mari puissant, riche, absent est le [« un » ?] mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, bousillant [registre ?] ainsi des années d'un excellent mariage.

Justine a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Justine a laissé un nouveau commentaire sur l'article "Projet Justine / Elena – texte 28":

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée [Ici, je comprends que la mélodie est une métonymie : "Une mélodie que j'ai aimée// qui m'à plu"]. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables. Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète. Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination. Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse. Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée [Ici, je comprends que la mélodie est une métonymie : "Une mélodie que j'ai aimée// qui m'à plu" ////// Ça change quoi ?]. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables. Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète. Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination. Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse. Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Elena a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin. Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée [Ici, je comprends que la mélodie est une métonymie : "Une mélodie que j'ai aimée// qui m'à plu" ////// Ça change quoi ? // J'avais l'impression que ça n'est pas ce que dit le texte, mais je vous laisse trancher. ;-)]. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables. Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète. Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination. Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse. Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin. Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre. Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée [Ici, je comprends que la mélodie est une métonymie : "Une mélodie que j'ai aimée// qui m'à plu" ////// Ça change quoi ? // J'avais l'impression que ça n'est pas ce que dit le texte, mais je vous laisse trancher. ;-) ////// JUSTINE ?]. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir. Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables. Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète. Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination. Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse. Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Justine a dit…

Je laisserais « chantée par celle que j'ai aimée », sachant que juste après, il parle de la sirène en question, évoquant sa voix, sa peau… parler de mélodie juste avant, me semble créer une rupture.

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Chantée par celle que j'ai aimée. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Elena a dit…

OK. Merci, Justine, je crois que je comprends mieux ton raisonnement maintenant. En réalité, il ne l'a pas touchée... il a juste été séduit par sa voix, sa mélodie, puis, il a laissé libre cours à son imagination.

Tradabordo a dit…

OK, remettez-moi la version que vous pensez être la bonne.

Justine a dit…

Un mariage parfait

Vaincre des ennemis monstrueux est facile. On échafaude une stratégie les dents serrées, poussés par la haine, on se bat et on gagne. Grâce à cette stratégie, on a triomphé dans la guerre qui nous opposait à Troie, nous avons vaincu la mer et toutes les bêtes féroces sur notre chemin.
Une reine, veuve, sans un mort à pleurer. Voilà ce que je suis devenue. Je me suis occupée à feindre de tisser, à simuler que je défaisais mon ouvrage, à choisir des amants. J'ai acquis une expérience énorme. Dans l'exercice du mensonge comme dans l'autre.
Jusqu'à ce que nous rencontrions les sirènes. Les écouter revient à se perdre. Et je me suis perdu. À cause d'une mélodie. Une mélodie qui m'a plu. Elle a posé sa voix, moi, mes envies. Puis mon imagination. Mes paumes de mains me brûlent à force de caresser cette peau que je n'ai jamais connue. Peau de nymphe. Ou de déesse. Je donnerais n'importe quoi pour le savoir.
Nous sommes tous doués pour tromper ; pour vivre pleinement et nous satisfaire, pas autant. En revanche, on peut toujours se fier aux pauvres. Si possible, des paysans. Peut-être est-ce dû au fait qu'ils labourent la terre. Quoi qu'il en soit, ils travaillent mieux. Parce que dès l'enfance, ils ont appris qu'il faut fournir des efforts pour atteindre son but. Et ils sont interchangeables.
Je n'ai rien d'autre à dire, les mots me manquent ; en effet, je suis seulement un navigateur, un guerrier, un roi. Mais pour cela, j'aurais dû être poète.
Je ne recommanderais pas un guerrier, ils ont une poigne de fer. Un poète non plus, ils parlent trop. Un roi, jamais ! Les rois sont dangereux. En plus, ils manquent d'imagination.
Je me rappelle ce que je n'ai pas eu, et je me noie dans ma propre sueur, je tremble. Maintenant, alors que je foule ma terre pour la première fois en vingt ans, alors que je n'ai plus que quelques mètres à franchir avant de prendre possession de mon trône, de mon sceptre et de mon épouse.
Un mari puissant, riche, absent est un mari parfait. À condition qu'il n'ait pas l'idée de revenir, faisant ainsi échouer des années d'un excellent mariage.

Tradabordo a dit…

OK.

Elena, c'est bon pour toi aussi ?

Elena a dit…

OK.