mercredi 23 mars 2016

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 62-68


Mi madre me pide por favor que me calle, pero no le hago caso. En lugar de eso le digo que no soportaba mirar a Laurita cuando se quedaba tan quieta, pero no podía hacer otra cosa. Me quedaba junto a la cama, viendo flotar sus rizos negros contra el almohadón de raso, como la cabellera fosilizada de aquella actriz famosa que se tiró al río y salió en todos los periódicos. Cuando mi hermana cerraba sus ojos era como si se apagaran de pronto todas las estrellitas blancas que le brillaban dentro. Laurita parecía más que nunca una muñeca, y me daba miedo mirar sus fosas nasales de adorno, sus largas pestañas disecadas en torno a los párpados, las manitas cruzadas sobre el pecho igual que las de la abuela Silvia cuando aquel hombre flaco de la funeraria nos dijo que podíamos pasar a verla, porque ya estaba arreglada. El vestido de seda azul que mamá nos ponía a las dos los domingos dejaba de ser idéntico al mío y se convertía en la tulipa inmóvil de una lamparita. Las piernas de Laura parecían dos palillos, enfundadas en sus medias blancas, y terminaban en un par de merceditas de charol negro, muy relucientes y con sus suelas nuevas.

Traduction temporaire :
Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer ses boucles noires flotter contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

14 commentaires:

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas regarder Laurita lorsqu'elle restait si calme, mais je ne pouvais rien faire d'autre. Elle restait avec moi sur le lit, voyant flotter ses boucles noires contre l'oreiller plat, comme la chevalière fossilisée de cette célèbre actrice qui se jeta dans la rivière et qui fit la une de tout les journaux. Quand ma sœur fermait ses yeux, c'était comme si les étoiles blanches qui lui brillaient de l'intérieur s’éteignirent d'un coup. Laurita paressait bien plus qu'une poupée, et ça me faisait peur de regarder sa cavité nasale inutile, ses larges cils disséqués autour des paupières, ses petites mains croisées sur la poitrine comme celles de grand-mère Silvia lorsque cet homme frêle des pompes funèbres nous dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà prête. La robe en soie bleue que maman nous mettait à nous deux les dimanches arrêtait d'être identique à la mienne et devenait la tulipe immobile de la petite lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, gainer dans ses chaussettes blanches, et terminaient dans une paire de ballerines en cuir vernies noires, très brillantes et avec ses nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas [manque quelque chose ici] regarder Laurita lorsqu'elle restait si calme [ou dans le sens « immobile » ?], mais [« que »] je ne pouvais rien faire d'autre [naturel ?]. Elle [CS] restait [vous l'avez dans la phrase d'avant] avec moi [CS] sur le lit, voyant [avec un infinitif] flotter ses boucles noires contre l'oreiller plat [sûre ?], comme la chevalière [FS ??????] fossilisée de cette célèbre actrice qui se jeta [ou plus-que-parfait ? Je vous laisse trancher] dans la rivière et qui fit [idem] la une de tout [grammaire… Bon, cette section a été faite un peu vite ou pas assez relue… Je vous laisse reprendre le début et relire la suite, au cas où ;-)] les journaux. Quand ma sœur fermait ses yeux, c'était comme si les étoiles blanches qui lui brillaient de l'intérieur s’éteignirent d'un coup. Laurita paressait bien plus qu'une poupée, et ça me faisait peur de regarder sa cavité nasale inutile, ses larges cils disséqués autour des paupières, ses petites mains croisées sur la poitrine comme celles de grand-mère Silvia lorsque cet homme frêle des pompes funèbres nous dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà prête. La robe en soie bleue que maman nous mettait à nous deux les dimanches arrêtait d'être identique à la mienne et devenait la tulipe immobile de la petite lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, gainer dans ses chaussettes blanches, et terminaient dans une paire de ballerines en cuir vernies noires, très brillantes et avec ses nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je ne bougeais pas du lit, je regardais flotter ses boucles noires contre l'oreiller satiné, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et qui avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur d'elle s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et ça me faisait peur de regarder sa cavité nasale inutile, ses larges cils disséqués autour de ses paupières, ses petites mains croisées sur la poitrine comme celles de grand-mère Silvia, lorsque cet homme maigre des pompes funèbres nous a dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà prête. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux les dimanches n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une petite lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et terminaient dans une paire de ballerines noires en cuir vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je ne bougeais pas du lit [avec le « junto », ça c'est pas exactement ça], je regardais flotter ses boucles noires contre l'oreiller satiné [« DE raso »], comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et qui [nécessaire ?] avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les étoiles [et le « itas » esp. ?] blanches qui brillaient à l'intérieur d'elle [ajout ?] s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et ça me faisait [« j'avais » – en plus, ça éviterait un « faire »…] peur de regarder sa cavité nasale [texte] inutile [texte], ses larges [FS] cils disséqués [FS ici] autour de ses paupières, ses petites [« minuscules » – pour éviter la répétition avec le « petites » que je vous demande plus haut…] mains croisées sur la poitrine [virgule] comme celles de grand-mère Silvia, [sans la virgule] lorsque cet [pas de démonstratif ici…] homme maigre des pompes funèbres nous a dit [PQP ?] qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà prête [pas assez explicite par rapport à la V.O.]. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux les dimanches [singulier] n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une petite [aïe] lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et terminaient dans [?] une paire de ballerines noires en cuir [nécessaire ?] vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, je regardais flotter ses boucles noires contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et ça j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils séchés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, comme celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une petite [aïe // j'avoue avoir du mal avec cette phrase] lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et lacés dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, je regardais [ou : « à regarder » ?] flotter ses boucles noires contre l'oreiller en [« de » ? Vérifiez] satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et ça j'avais [?] peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils séchés [« taxidermisés » ?] autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, comme [on en a déjà un plus haut… pas affreux, mais bon……… : « semblables à » ?] celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une petite [aïe // j'avoue avoir du mal avec cette phrase ///// non, mais c'est bon – le pb, vient de « petite »… On supprime ici ou l'autre, celui des « étoiles » ? Je vous laisse trancher] lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et lacés [texte] dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à regarder flotter ses boucles noires contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, puis se retrouvaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à regarder [au fait, on l'a juste avant…] flotter ses boucles noires contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, puis se retrouvaient [ou juste : « et finalement » – on prend « enfoncés » comme élément commun] dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer flotter ses boucles noires contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, puis et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer flotter [OK, mais du coup, mettez-le après…] ses boucles noires contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, puis et finalement [relisez-vous] s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer flotter ses boucles noires flotter contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer flotter ses boucles noires flotter [relisez-vous] contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Unknown a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer ses boucles noires flotter contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

Tradabordo a dit…

Ma mère me supplie de me taire, mais je n'y prête pas attention. Au lieu de cela, je lui dis que je ne supportais pas l'idée de regarder Laurita lorsqu'elle restait si immobile, mais que je ne pouvais rien y faire. Je demeurais à côté du lit, à observer ses boucles noires flotter contre l'oreiller en satin, comme la chevelure fossilisée de cette célèbre actrice qui s'était jetée dans la rivière et avait fait la une de tous les journaux. Quand ma sœur fermait les yeux, c'était comme si les petites étoiles blanches qui brillaient à l'intérieur s’éteignaient d'un coup. Laurita ressemblait plus que jamais à une poupée, et j'avais peur de regarder ses fosses nasales décoratives, ses grands cils taxidermisés autour de ses paupières, ses minuscules mains croisées sur la poitrine, semblables à celles de grand-mère Silvia lorsque l'homme maigre des pompes funèbres nous avait dit qu'on pouvait passer la voir, parce qu'elle était déjà apprêtée. La robe en soie bleue que maman nous mettait à toutes deux le dimanche n'était plus identique à la mienne et devenait l'abat-jour immobile d'une lampe. Les pieds de Laura ressemblaient à deux baguettes, enfoncés dans ses chaussettes blanches, et finalement s'enfonçaient dans une paire de ballerines noires vernies, très brillantes, et avec de nouvelles semelles.

OK.