mercredi 30 mars 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 215-220

Pero con él te quedaste aguardando el momento en que te llevara a proseguir con sus viajes y aventuras, sin imaginar que nunca te llevaría fuera de tu pueblo. Recién hace tres meses, cuando a tu hijo mayor le tocaba hacer el bachillerato en Alemania, por primera vez viajaste con tu familia al extranjero para conocer a la familia paterna que acogería a tu primogénito. Lo que tu marido te mostró de su mundo fue el aeropuerto de Frankfurt, gigan tesco, que te impresionó, después una gran autopista que los condujo a un pueblo casi tan pequeño como el tuyo, de casas más limpias y granjas más cuidadas, pero que ni siquiera tenía una lagunilla de aguas de colores. De algas de colores. Tres semanas después, regresaste con tus dos hijos pequeños; en el largo trayecto en avión, deseaste escapar por una ventanilla convertida en nube, pero te limitaste a buscarle sabor a la comida precalentada que les sirvieron. Ese no era el gran mundo que tú imaginabas conocer a tra vés de ese marido al que ofrendaste como a un dios eterno tu juventud.

Traduction temporaire :
Ceci dit, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque le moment vint pour ton fils aîné d'aller passer son bac en Allemagne, pour la première fois tu es partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille de ton époux qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, qui t'a impressionnée ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes mieux entretenues, mais sans un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; un long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand monde que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

5 commentaires:

Sabrina a dit…

Je n'ai pas réussi à garder le jeu entre "aguas / algas". Je trouve dommage de le perdre et en même temps, aucune solution ne me vient !

Malgré tout, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque l'heure sonna pour ton fils aîné d'aller étudier au lycée en Allemagne, tu es pour la première fois partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille paternelle qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, impressionnant ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes plus entretenues, mais sans même un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; pendant le long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand univers que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

Tradabordo a dit…

Malgré tout [dommage de griller un « tout » pour si peu ; d'autant que tu en as un dans la phrase d'après], tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque l'heure sonna [pas très adapté ici] pour ton fils aîné d'aller étudier au lycée [sûre de l'interprétation ? Je ne dis pas que c'est faux…] en Allemagne, tu es pour la première fois partie [pas moyen d'être ^mus proche e la V.O. ?] avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille paternelle [bizarre, non ?] qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, impressionnant [texte… ça n'est pas en soi…] ; [j'hésite pour le point-virgule] ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes plus [« mieux » ?] entretenues, mais sans même [lourd] un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; pendant le [juste « un » ?] long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand univers [sûre ?] que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

Sabrina a dit…

Je voulais éviter la répétition de "voyage", d'où mon éloignement de la VO.
Je suis assez pour maintenir le point virgule qui me semble bien convenir dans une énumération.
"Mieux", c'est mieux :p. Merci :)
J'aime beaucoup aussi juste "un", merci :)
Et je reprends tout le reste.

Ceci dit, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque le moment vint pour ton fils aîné d'aller passer son bac en Allemagne, pour la première fois tu es partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille de ton époux qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, qui t'a impressionnée ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes mieux entretenues, mais sans un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; un long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand monde que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

Tradabordo a dit…

Au fait, l'an prochain, j'assurerai la version pour la prépa agrég interne de Nanterre :-) Je ne souhaite pas t'y voir, mais c'est pour ton information.

Ceci [« Cela »] dit, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque le moment vint pour ton fils aîné d'aller passer son bac en Allemagne, pour la première fois tu es partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille de ton époux qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, qui t'a impressionnée ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes mieux entretenues, mais sans un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; un long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand monde que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

OK.

Sabrina a dit…

Géniaaaaaaal ! Surtout pour les futurs agrégatifs ! Bon, moi non plus je ne souhaite pas t'y voir hein (:p), mais si je dois refaire une année, c'est certain, je m'inscrirai à Nanterre ! Et ce sera un plaisir de travailler cette épreuve avec toi :)).

Je te reposte le paragraphe avec ta correction car tu l'as publié sans.

Cela dit, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque le moment vint pour ton fils aîné d'aller passer son bac en Allemagne, pour la première fois tu es partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille de ton époux qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, qui t'a impressionnée ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes mieux entretenues, mais sans un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; un long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand monde que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.