lundi 21 mars 2016

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 49-61

—Victoria. ¿Por qué?

Ya estamos. Solo me habla a mí, como siempre, y la sonrisa se borra de mi rostro. Me enfado, me enfado mucho. Quiero que me crea y empiezo a contarle otra vez, desde el principio, lo de la muertita, para que vea que no miento. Me estoy poniendo roja de rabia. Cierro los ojos. Le digo que Laurita se empeñó en jugar a eso por primera vez un domingo por la mañana, a la vuelta de misa, y que luego insistía siempre en volver a hacerlo. Le cuento cómo subíamos corriendo escaleras arriba, mientras papá se quedaba leyendo el diario en la sala de estar y ella marchaba a la cocina a supervisar la tarea de Matilde, nuestra cocinera. Yo caminaba unos pasos por detrás de Laura y la veía trotar hasta el dormitorio de ellos, que era su lugar favorito para morirse. Entonces se tumbaba en la cama de matrimonio y levantaba el brazo para indicarme con un gesto imperioso que entornase la puerta de la alcoba. Así lo hacía yo, que nunca supe llevarle la contraria, a pesar de que aquel juego me aterraba.

Traduction temporaire :

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, et le sourire s'efface de mon visage. Je me fâche, je me fâche fort. Je veux qu'elle me croie, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, l'histoire de la petite mort, pour qu'elle voie que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui explique que Laurita s'est entêtée à jouer à ça pour la première fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'après, elle insistait toujours pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je restais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à leur chambre, son endroit préféré pour mourir. Elle s'allongeait alors sur le lit double et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte. J'obéissais donc, car je n'ai jamais voulu la contrarier, alors qu'un tel jeu me terrorisait.

6 commentaires:

Unknown a dit…

— Victoria. Pourquoi ?


Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, le sourire s'efface de mon visage. Je m'énerve, je m'énerve beaucoup. Je veux qu'elle me croit, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, à propos de la mort, pour qu'elle voit que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui dis que Laurita s'est mise en tête de jouer à ça pour la premiere fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'elle a ensuite toujours insisté pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je marchais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à la leur chambre, qui était son endroit préféré pour mourir. Elle s'affalait alors sur le lit matrimonial et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte de la chambre. Je l'ai donc fait, car je n'ai jamais voulu la contrarier, en dépit du fait qu'un tel jeu me terrorisait.

Tradabordo a dit…

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, [vous devriez laisser le « et », qui souligne la conséquence…] le sourire s'efface de mon visage. Je m'énerve [FS], je m'énerve beaucoup. Je veux qu'elle me croit [grammaire], je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, à propos [« l'histoire de » ?] de la mort [« de la muertita »], pour qu'elle voit [grammaire] que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui dis [« explique » ? Comme vous voulez…] que Laurita s'est mise en tête [inexact] de jouer à ça pour la premiere [coquille] fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'elle a ensuite toujours [bof] insisté pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je marchais [bof] quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à la leur chambre, qui était [nécessaire ?] son endroit préféré pour mourir. Elle s'affalait [inexacy] alors sur le lit matrimonial [vérifiez] et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte de la chambre [nécessaire ?]. Je l'ai donc fait [temps ! + avec « obéir » ou « s'exécuter »], car je n'ai jamais voulu la contrarier, en dépit du fait qu'un tel jeu me terrorisait.

Unknown a dit…

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, et le sourire s'efface de mon visage. Je me fâche, je me fâche fort. Je veux qu'elle me croie, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, l'histoire de la petite mort, pour qu'elle voie que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui explique que Laurita s'est entêtée à jouer à ça pour la première fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'après elle insistait toujours pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je restais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à la leur chambre, son endroit préféré pour mourir. Elle s'allongeait alors sur le lit double et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte. J'obéissais donc, car je n'ai jamais voulu la contrarier, en dépit du fait qu'un tel jeu me terrorisait.

Tradabordo a dit…

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, et le sourire s'efface de mon visage. Je me fâche, je me fâche fort. Je veux qu'elle me croie, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, l'histoire de la petite mort, pour qu'elle voie que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui explique que Laurita s'est entêtée à jouer à ça pour la première fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'après [virgule] elle insistait toujours pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je restais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à la leur [?] chambre, son endroit préféré pour mourir. Elle s'allongeait alors sur le lit double et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte. J'obéissais donc, car je n'ai jamais voulu la contrarier, en dépit du fait qu'[pas plus fluide avec un simple « alors que » ?]un tel jeu me terrorisait.

Unknown a dit…

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, et le sourire s'efface de mon visage. Je me fâche, je me fâche fort. Je veux qu'elle me croie, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, l'histoire de la petite mort, pour qu'elle voie que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui explique que Laurita s'est entêtée à jouer à ça pour la première fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'après, elle insistait toujours pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je restais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à leur chambre, son endroit préféré pour mourir. Elle s'allongeait alors sur le lit double et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte. J'obéissais donc, car je n'ai jamais voulu la contrarier, alors qu'un tel jeu me terrorisait.

Tradabordo a dit…

— Victoria. Pourquoi ?
Nous y voilà. Elle ne parle qu'à moi, comme toujours, et le sourire s'efface de mon visage. Je me fâche, je me fâche fort. Je veux qu'elle me croie, je commence à lui raconter une nouvelle fois, depuis le début, l'histoire de la petite mort, pour qu'elle voie que je ne mens pas. Je deviens rouge de colère. Je ferme les yeux. Je lui explique que Laurita s'est entêtée à jouer à ça pour la première fois un dimanche matin, au retour de la messe, et qu'après, elle insistait toujours pour le refaire. Je lui raconte comment on montait les escaliers en courant, pendant que papa restait dans le salon à lire le journal, et qu'elle, elle allait à la cuisine pour superviser le travail de Matilde, notre cuisinière. Je restais quelques pas derrière Laura, je la voyais trotter jusqu'à leur chambre, son endroit préféré pour mourir. Elle s'allongeait alors sur le lit double et levait le bras pour m'indiquer d'un geste impératif qu'il fallait que je ferme la porte. J'obéissais donc, car je n'ai jamais voulu la contrarier, alors qu'un tel jeu me terrorisait.

OK.