jeudi 24 mars 2016

Projet Fanny – phrases 360-378

—Creo que estás loco —dijo ella—. Se te ha ido la cabeza, nada de lo que dices tiene sentido. Y no tengo porqué aguantar esto. —Se levantó.
Josef la cogió por el brazo de nuevo, y la sentó en el sofá.
—Te lo he dicho, iremos al hospital. Allí está todo el equipo, las anotaciones, las grabaciones… La memoria gráfica de todo lo que hicimos hace ya más de veinte años. También estás tú, enterrada allí, en tu playa favorita, donde íbamos a pasear los días que estabas mejor. Te llevaré.
Roslin sentía el horror que recorría su interior, que le paralizaba, pero que al mismo tiempo le decía “Huye, huye de aquí, rápido, cuanto antes“. Empezaba a creerle. Era imposible inventar una historia así, y lo contaba con tanta convicción en sus ojos… sin olvidar la foto, claro. Porque, por mucho que Josef lo creyese, ese cadáver enfermo no era ella. El amor nos hace ciegos, nos hace sordos, nos vuelve gilipollas. Nos hace creer lo que necesitamos creer con tal de seguir al lado de la persona que amamos. ¿Y no se ha dicho siempre que el amor nos enloquece? “Estaba loco de amor” ¿Quién no ha oído esa expresión? Acababa de darse cuenta de que él hacía honor a esa frase de una forma tan literal que daba ganas de vomitar.

Traduction temporaire :

— Je crois que tu es fou ! s'exclama-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu racontes n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à supporter ça.
Elle se leva. Josef la saisit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai expliqué, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es, toi aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener les jours où tu allais mieux. Je t'y emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, la paralysait, mais qui lui criait en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. Il était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que Josef avait beau en être persuadé, ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend bêtes. Il nous pousse à croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il rendait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

6 commentaires:

Fanny JAY a dit…

— Je crois que tu es fou, dit-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu dis n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à le supporter. Elle se leva. Josef la prit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai dit, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de tout ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener quand tu allais mieux. Je t'emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, qui la paralysait , mais qui lui disait en même temps : "Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. C'était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que, pour autant que Josef le pensait, ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend cons. Il nous fait croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il faisait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

Tradabordo a dit…

— Je crois que tu es fou, dit-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu dis [tu viens de le mettre] n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à le supporter [« le » ou « ça » ?].
Elle se leva. Josef la prit [ou avec « saisir » ? Je te laisse choisir] de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai dit [X3], nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de tout ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es [« , toi »] aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener quand [littéral ?] tu allais mieux. Je t'[« y » ?]emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, qui [nécessaire ?] la paralysait [espace en trop], mais qui lui disait [X4] en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. C'[« Il »]était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que, pour autant que Josef le pensait [clair ?], ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend cons [registre / trop fort]. Il nous fait [« pousse à » ?] croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit[X5]-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il faisait [il y en a déjà au moins un] honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

Fanny JAY a dit…

— Je crois que tu es fou, s'exclama-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu racontes n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à supporter ça.
Elle se leva. Josef la saisit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai expliqué, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de tout ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es, toi aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener les jours où tu allais mieux. Je t'y emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, la paralysait, mais qui lui signifiait en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. Il était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que Josef avait beau le penser, ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend bêtes. Il nous pousse à croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il rendait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

Tradabordo a dit…

— Je crois que tu es fou ! s'exclama-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu racontes n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à supporter ça.
Elle se leva. Josef la saisit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai expliqué, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es, toi aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener les jours où tu allais mieux. Je t'y emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, la paralysait, mais qui lui signifiait [bof ; pas très naturel] en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. Il était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que Josef avait beau le penser [« en être persuadé »], ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend bêtes. Il nous pousse à croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il rendait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

Fanny JAY a dit…

— Je crois que tu es fou ! s'exclama-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu racontes n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à supporter ça.
Elle se leva. Josef la saisit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai expliqué, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es, toi aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener les jours où tu allais mieux. Je t'y emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, la paralysait, mais qui lui criait en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. Il était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que Josef avait beau en être persuadé, ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend bêtes. Il nous pousse à croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il rendait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

Tradabordo a dit…

— Je crois que tu es fou ! s'exclama-elle. Tu as perdu la tête, rien de ce que tu racontes n'a de sens. Et je n'ai aucune raison de continuer à supporter ça.
Elle se leva. Josef la saisit de nouveau par le bras, et l'assit dans le canapé.
— Je te l'ai expliqué, nous irons à l'hôpital. Là-bas, il y a tout le matériel, les notes, les enregistrements… La mémoire graphique de ce que nous avons fait il y a déjà plus de vingt ans. Tu y es, toi aussi, enterrée là-bas, sur ta plage préférée, où nous allions nous promener les jours où tu allais mieux. Je t'y emmènerai.
Roslin sentait l'horreur qui parcourait son corps, la paralysait, mais qui lui criait en même temps : “Fuis, fuis d'ici, vite, le plus tôt possible." Elle commençait à le croire. Il était impossible d'inventer une histoire pareille, et il la racontait avec une telle conviction dans les yeux… sans oublier la photo, bien sûr. Parce que Josef avait beau en être persuadé, ce cadavre malade n'était pas elle. L'amour nous rend aveugles, nous rend sourds, nous rend bêtes. Il nous pousse à croire ce que nous avons besoin de croire pour continuer à vivre aux côtés de la personne qu'on aime. Ne dit-on pas toujours que l'amour nous rend fou ? "J'étais fou d'amour" Qui n'a pas déjà entendu cette expression ? Elle venait de se rendre compte qu'il rendait honneur à cette phrase d'une manière si littérale que ça donnait envie de vomir.

OK.