jeudi 3 mars 2016

Projet Fanny – phrases 283-306

¿El siguiente paso?
Mira… nadie jamás había conseguido lo que todos hemos hecho aquí. Pero Josef, ¿qué vas a hacer ahora?
Estaré al lado de Roslin hasta el último momento, si es eso lo que está preguntando —exclamé indignado.
No, no es lo que estoy preguntando. Dentro de ocho meses, uno de esos embriones llegará a término. Tendrás lo que querías… o lo que creías querer. Porque no la tendrás a ella.
No sé si acabo de entenderle.
Tendrás una copia exacta de ella. Con su pelo, su cara, sus manos y sus ojos… tendrás un clon. Pero no la tendrás a ella —El doctor me miraba con amabilidad mientras hablaba despacio, con tono amable, como se le habla a un niño cuando tienes que contarle que su perro ha muerto—. Josef, ¿tú la quieres?
¿Por qué, si no, iba a hacer todo esto? —salté furioso—. La quiero con toda mi alma y no voy a permitir que muera ¿no es eso lo que estamos haciendo aquí?
No. Ella morirá. De hecho no le quedan más de cinco o seis meses de vida, y eso porque estamos haciéndole todo lo que se nos ocurre para retrasar lo inevitable. Josef, te prometo que haré todo lo posible para que uno de esos embriones nazca sano, pero seguirá sin ser ella. Un ser humano solo es una carcasa, e imagino que te enamorarías de ella por algo más que su cuerpo o sus labios —el médico me miraba. Yo empezaba a entender—. Te enamorarías de su risa, o de las cosas que te contaba, de los libros o películas que le gustaba ver… Y todo eso no podemos reproducirlo en un laboratorio. Ni siquiera con todo el dinero del mundo.

Traduction temporaire :

— L'étape suivante ?
— Écoute… jamais personne n'avait réussi ce que nous avons réalisé ici. Mais Josef, que vas-tu faire maintenant ?
— Je serai aux côtés de Roslin jusqu'au dernier moment, si c'est ce que vous voulez savoir, m’exclamai-je, indigné.
— Non, ça n'est pas ce que je demande. Dans huit mois, l'un de ces embryons arrivera à terme. Tu auras ce que tu souhaitais… ou ce que tu pensais souhaiter. Parce que tu ne l'auras pas elle.
— Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre.
— Tu en auras une copie exacte. Avec ses cheveux, son visage, ses mains et ses yeux… tu auras un clone. Pourtant tu ne l'auras pas elle. Le docteur me regardait avec gentillesse tandis qu'il parlait lentement, sur un ton aimable, comme on s'adresse à un enfant à qui on doit annoncer que son chien est mort. Josef, tu l'aimes ?
— Pourquoi aurais-je accompli tout ça, sinon ? bondis-je, furieux. Je l'aime avec toute mon âme et je ne vais pas la laisser mourir. N'est-ce pas ce que nous recherchons ici ?
— Non. Elle mourra. D'ailleurs, il ne lui reste pas plus de cinq ou six mois, et ce uniquement parce que nous essayons tout ce qui nous pouvons pour retarder l'inévitable. Josef, je te promets que je ferai tout mon possible pour que l'un de ces embryons naisse sain, cependant, ça ne sera toujours pas elle. Un être humain n'est qu'une carcasse, et j'imagine que tu es tombé amoureux d'elle pour autre chose que son corps ou ses lèvres. Le médecin me regardait. Je commençais à saisir. Tu as dû tomber amoureux de son rire, ou des choses qu'elle te racontait, des livres ou des films qu'elle aimait voir… Et cela, nous sommes incapables de le reproduire dans un laboratoire ; pas même avec tout l'argent du monde.

4 commentaires:

Fanny JAY a dit…

— L'étape suivante ?
— Ecoute… jamais personne n'a réussi ce que nous tous avons réalisé ici. Mais Josef, que vas-tu faire maintenant ?
— Je serai aux côtés de Roslin jusqu'au dernier moment, si c'est ce que vous voulez savoir, m'exclamais-je, indigné.
— Non, ça n'est pas ce que je demande. Dans huit mois, l'un de ces embryons arrivera à terme. Tu auras ce que tu voulais… ou ce que tu pensais vouloir. Parce que tu ne l'auras pas elle.
— Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre.
— Tu en auras une copie exacte. Avec ses cheveux, son visage, ses mains et ses yeux… tu auras un clone. Mais tu ne l'auras pas elle. Le docteur me regardait avec gentillesse tandis qu'il parlait lentement, sur un ton aimable, comme on parle à un enfant à qui on doit annoncer que son chien est mort. Josef, toi, tu l'aimes ?
— Pourquoi aurais-je fait tout ça, sinon ? bondis-je, furieux. Je l'aime avec toute mon âme et je ne vais pas la laisser mourir. N'est-ce pas ce que nous faisons ici ?
— Non. Elle mourra. D'ailleurs, il ne lui reste pas plus de cinq ou six mois de vie, et ce uniquement parce que nous faisons tout ce qui nous vient à l'esprit pour retarder l'inévitable. Josef, je te promets que je ferai tout mon possible pour que l'un de ces embryons naisse sain, cependant, ça ne sera toujours pas elle. Un être humain n'est qu'une carcasse, et j'imagine que tu es tombé amoureux d'elle pour autre chose que son corps ou ses lèvres. Le médecin me regardait. Je commençais à comprendre. Tu as dû tomber amoureux de son rire, ou des choses qu'elle te racontait, des livres ou des films qu'elle aimait voir… Et cela, nous ne pouvons pas le reproduire dans un laboratoire ; pas même avec tout l'argent du monde.

Tradabordo a dit…

— L'étape suivante ?
— E[accentuez les majuscules]coute… jamais personne n'a réussi [temps] ce que nous tous [nécessaire ?] avons réalisé ici. Mais Josef, que vas-tu faire maintenant ?
— Je serai aux côtés de Roslin jusqu'au dernier moment, si c'est ce que vous voulez savoir, m'exclamais[temps]-je, indigné.
— Non, ça n'est pas ce que je demande. Dans huit mois, l'un de ces embryons arrivera à terme. Tu auras ce que tu voulais [vous l'avez dans la phrase d'avant]… ou ce que tu pensais vouloir [idem]. Parce que tu ne l'auras pas elle.
— Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre.
— Tu en auras une copie exacte. Avec ses cheveux, son visage, ses mains et ses yeux… tu auras un clone. Mais [vous en avez un un peu plus haut ; voyez s'il y a moyen de changer l'un des deux] tu ne l'auras pas elle. Le docteur me regardait avec gentillesse tandis qu'il parlait lentement, sur un ton aimable, comme on parle [« s'adresse » ?] à un enfant à qui on doit annoncer que son chien est mort. Josef, toi [nécessaire ?], tu l'aimes ?
— Pourquoi aurais-je fait tout ça, sinon ? bondis-je, furieux. Je l'aime avec toute mon âme et je ne vais pas la laisser mourir. N'est-ce pas ce que nous faisons [vous l'avez juste avant] ici ?
— Non. Elle mourra. D'ailleurs, il ne lui reste pas plus de cinq ou six mois de vie [nécessaire ?], et ce uniquement parce que nous faisons [X3] tout ce qui nous vient à l'esprit [naturel dans ce contexte ?] pour retarder l'inévitable. Josef, je te promets que je ferai [X4] tout mon possible pour que l'un de ces embryons naisse sain, cependant, ça ne sera toujours pas elle. Un être humain n'est qu'une carcasse, et j'imagine que tu es tombé amoureux d'elle pour autre chose que son corps ou ses lèvres. Le médecin me regardait. Je commençais à comprendre [« saisir » pour éviter de répéter]. Tu as dû tomber amoureux de son rire, ou des choses qu'elle te racontait, des livres ou des films qu'elle aimait voir… Et cela, nous ne pouvons [passez par « être incapables » pour éviter de répéter] pas le reproduire dans un laboratoire ; pas même avec tout l'argent du monde.

Fanny JAY a dit…

— L'étape suivante ?
— Écoute… jamais personne n'avait réussi ce que nous avons réalisé ici. Mais Josef, que vas-tu faire maintenant ?
— Je serai aux côtés de Roslin jusqu'au dernier moment, si c'est ce que vous voulez savoir, m’exclamai-je, indigné.
— Non, ça n'est pas ce que je demande. Dans huit mois, l'un de ces embryons arrivera à terme. Tu auras ce que tu souhaitais… ou ce que tu pensais souhaiter. Parce que tu ne l'auras pas elle.
— Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre.
— Tu en auras une copie exacte. Avec ses cheveux, son visage, ses mains et ses yeux… tu auras un clone. Pourtant tu ne l'auras pas elle. Le docteur me regardait avec gentillesse tandis qu'il parlait lentement, sur un ton aimable, comme on s'adresse à un enfant à qui on doit annoncer que son chien est mort. Josef, tu l'aimes ?
— Pourquoi aurais-je accompli tout ça, sinon ? bondis-je, furieux. Je l'aime avec toute mon âme et je ne vais pas la laisser mourir. N'est-ce pas ce que nous recherchons ici ?
— Non. Elle mourra. D'ailleurs, il ne lui reste pas plus de cinq ou six mois, et ce uniquement parce que nous essayons tout ce qui nous pouvons pour retarder l'inévitable. Josef, je te promets que je ferai tout mon possible pour que l'un de ces embryons naisse sain, cependant, ça ne sera toujours pas elle. Un être humain n'est qu'une carcasse, et j'imagine que tu es tombé amoureux d'elle pour autre chose que son corps ou ses lèvres. Le médecin me regardait. Je commençais à saisir. Tu as dû tomber amoureux de son rire, ou des choses qu'elle te racontait, des livres ou des films qu'elle aimait voir… Et cela, nous sommes incapables de le reproduire dans un laboratoire ; pas même avec tout l'argent du monde.

Tradabordo a dit…

— L'étape suivante ?
— Écoute… jamais personne n'avait réussi ce que nous avons réalisé ici. Mais Josef, que vas-tu faire maintenant ?
— Je serai aux côtés de Roslin jusqu'au dernier moment, si c'est ce que vous voulez savoir, m’exclamai-je, indigné.
— Non, ça n'est pas ce que je demande. Dans huit mois, l'un de ces embryons arrivera à terme. Tu auras ce que tu souhaitais… ou ce que tu pensais souhaiter. Parce que tu ne l'auras pas elle.
— Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre.
— Tu en auras une copie exacte. Avec ses cheveux, son visage, ses mains et ses yeux… tu auras un clone. Pourtant tu ne l'auras pas elle. Le docteur me regardait avec gentillesse tandis qu'il parlait lentement, sur un ton aimable, comme on s'adresse à un enfant à qui on doit annoncer que son chien est mort. Josef, tu l'aimes ?
— Pourquoi aurais-je accompli tout ça, sinon ? bondis-je, furieux. Je l'aime de toute mon âme et je ne vais pas la laisser mourir. N'est-ce pas ce que nous recherchons ici ?
— Non. Elle mourra. D'ailleurs, il ne lui reste pas plus de cinq ou six mois, et ce uniquement parce que nous essayons tout ce qui nous pouvons pour retarder l'inévitable. Josef, je te promets que je ferai tout mon possible pour que l'un de ces embryons naisse sain, cependant, ça ne sera toujours pas elle. Un être humain n'est qu'une carcasse, et j'imagine que tu es tombé amoureux d'elle pour autre chose que son corps ou ses lèvres. Le médecin me regardait. Je commençais à saisir. Tu as dû tomber amoureux de son rire, ou des choses qu'elle te racontait, des livres ou des films qu'elle aimait voir… Et cela, nous sommes incapables de le reproduire dans un laboratoire ; pas même avec tout l'argent du monde.

OK.