mardi 1 mars 2016

Projet Hélène 5 – phrases 127-136

Cuando lo alcanzó la primera botella, el automóvil ya estaba otra vez en marcha y se acercaba hacia donde estaba él, siempre lanzando su implacable chorro de luz. Él veía la escena paralizado, como un gorrión al que la serpiente va a devorar. Adivinó que, de un momento a otro, ese fantasma sobre ruedas iba a acelerar, que sus llantas iban a chirriar y que iba a alejarse, ahora con brillos opacos, para no volver más. Su mano se levantó autónoma y, con la fuerza  y la certeza del atleta que él no era, lanzó la botella de whisky contra el parabrisas, que estalló. Él lo veía todo en cámara lenta, como a través de una cortina de escarcha. El automóvil se desvió y se estrelló contra un poste. Se quedó inerte y silencioso. Su fanal se había extinguido. Las sombras se lanzaron sobre los restos de la bestia herida, mientras él contemplaba la escena, el coche, la noche, las botellas y latas vacías de cerveza que volaban, que lanzaban los rezagados y que no llegaban lejos. ¡Por la grandísima…!

Traduction temporaire :
Quand la première bouteille atteignit la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ‒ projetant toujours son implacable jet de lumière ‒ de lui. Il observait les événements, paralysé tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Il devinait que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors, dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir. Sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui explosa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

6 commentaires:

Hélène a dit…

Quand la première bouteille toucha la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ― sans cesser de projeter son implacable jet de lumière ― de l’endroit où il se trouvait. Il observait les événements paralysé, tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Devinant que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, en faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir, sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui se cassa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

Tradabordo a dit…

Quand la première bouteille toucha [« atteignit » ?] la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ― [les tirets moyens] sans cesser de projeter [« projetant toujours » ?] son implacable jet de lumière ― de l’endroit où il se trouvait [ça n'était pas possible de rester littéral ?]. Il observait les événements paralysé, tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Devinant que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, en [nécessaire ?] faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors [virgule] dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir, [point ?] sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui se cassa [« explosa » ?]. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

Hélène a dit…

Quand la première bouteille atteignit la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ‒ projetant toujours son implacable jet de lumière ‒ de là [bof, non ?] où il était. Il observait les événements paralysé, tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Il devinait que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors, dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir. Sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui explosa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

Tradabordo a dit…

Quand la première bouteille atteignit la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ‒ projetant toujours son implacable jet de lumière ‒ de là où il était [avec un simple : « de lui » ?]. Il observait les événements [virgule] paralysé, [sans cette virgule ?] tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Il devinait que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors, dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir. Sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui explosa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

Hélène a dit…

Quand la première bouteille atteignit la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ‒ projetant toujours son implacable jet de lumière ‒ de lui. Il observait les événements, paralysé tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Il devinait que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors, dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir. Sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui explosa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

Tradabordo a dit…

Quand la première bouteille atteignit la voiture, elle était de nouveau en marche et s’approchait ‒ projetant toujours son implacable jet de lumière ‒ de lui. Il observait les événements, paralysé tel un moineau que le serpent s’apprête à dévorer. Il devinait que, d’un moment à l’autre, ce fantôme sur roues allait accélérer, faisant crisser ses pneus, et s’éloignerait alors, dans un éclat opaque, pour ne jamais revenir. Sa main se leva de façon autonome, puis, avec la force et la précision de l’athlète qu’il n’était pas, il jeta la bouteille de whisky contre le pare-brise, qui explosa. Il voyait toute la scène au ralenti, comme à travers un rideau de givre. Le véhicule dévia de sa trajectoire et s’écrasa contre un poteau. Il demeura inerte et silencieux. Son projecteur s’était éteint. Les ombres se lancèrent sur les restes de la bête blessée, tandis que lui contemplait le spectacle, la voiture, la nuit, les bouteilles et les canettes de bière vides qui volaient, lancées par les retardataires, et n’arrivaient pas bien loin. Putain de sa m… !

OK.