lundi 7 mars 2016

Projet Justine 7 – phrases 203-208


—En 1882 las cosas no eran fáciles para Chile, habló el comisario. Teníamos el dominio de Lima, habíamos ganado la guerra, pero en las sierras el general Andrés Cáceres había reunido una fuerza descomunal de indios y negros, que junto a remanentes de las fuerzas del Perú se preparaban para reconquistar el país y arrasar con las fuerzas chilenas, la derrota era inminente, por muy distinta que sea la versión que haya leído en los libros de historia. Cáceres nos tenía en vilo. Había que buscar una salida y esta no estaba en las armas, sino en algo muy distinto, algo en teoría abominable e imposible –Martínez sorbió un poco de su café–. Debe saber usted, Antonieta, que a finales del siglo xix la religión más popular en Chile era el espiritismo y todos sus derivados y que muchas autoridades, sobre todo integrantes del Ministerio de Guerra, eran simpatizantes de este culto, fue así como llegó al gobierno la historia del Huitranalhue, muertos resucitados en un ceremonial mapuche encabezado por cuatro brujos calcú, los que podían ser manejados a voluntad de quien los controlara, una fuerza de ataque invencible, imparable y prácticamente inmortal, el gran secreto de los tres siglos de resistencia araucana…

Traduction temporaire :
— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, expliqua le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni des troupes hors du commun, composées d'Indiens et de Noirs, qui jointes au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La version que vous avez lue dans les manuels d'histoire a beau être très différente, la déroute était imminente. Cáceres nous tenait en alerte. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de bien distinct, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. Martínez but un peu de café. Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXe siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés, et que de nombreuses figures de l'autorité, surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est revenue aux oreilles du gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche au cours duquel officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés selon la volonté de celui qui les contrôlait. Une force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane…

5 commentaires:

Justine a dit…

— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, révéla le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni une force hors du commun composée d'Indiens et de Noirs, qui jointe au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La déroute était imminente, bien que la version que vous avez lue dans les manuels d'histoire soit très différente. Cáceres nous tenait en haleine. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de très différent, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. – Martínez but un peu de café. – Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXème siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés. Or, beaucoup d'autorités, surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est arrivée au gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche où officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés à volonté par celui qui les contrôlait. une force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane.

Tradabordo a dit…

— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, révéla [bof] le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni [pas terrible avec « une force » ou alors au pluriel ? Essaie et vois s'il y a mieux] une force hors du commun [virgule] composée d'Indiens et de Noirs, qui jointe au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La déroute était imminente, bien que la version que vous avez [grammaire ; bien que + subj… + « por muy » : passe plutôt par autre chose] lue dans les manuels d'histoire soit très différente. Cáceres nous tenait en haleine [adapté ici ? J'hésite…]. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de très différent, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. Martínez but un peu de café. Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXe siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés. Or, [pourquoi tu fais pas comme en V.O. ?] beaucoup d'autorités [« figures de l'autorité »], surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est arrivée [« remontée » ? C'est l'idée ?] au gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche où [« au cours duquel » ?] officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés à [?] volonté par celui qui les contrôlait. u[?]ne force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane.

Justine a dit…

— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, expliqua le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni des troupes hors du commun, composées d'Indiens et de Noirs, qui jointes au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La version que vous avez lue dans les manuels d'histoire a beau être très différente, la déroute était imminente. Cáceres nous tenait en alerte. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de bien distinct, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. Martínez but un peu de café. Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXe siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés, et que de nombreuses figures de l'autorité, surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est revenue aux oreilles du gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche au cours duquel officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés selon la volonté de celui qui les contrôlait. Une force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane.

Justine a dit…

— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, expliqua le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni des troupes hors du commun, composées d'Indiens et de Noirs, qui jointes au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La version que vous avez lue dans les manuels d'histoire a beau être très différente, la déroute était imminente. Cáceres nous tenait en alerte. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de bien distinct, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. Martínez but un peu de café. Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXe siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés, et que de nombreuses figures de l'autorité, surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est revenue aux oreilles du gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche au cours duquel officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés selon la volonté de celui qui les contrôlait. Une force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane…

Tradabordo a dit…

— En 1882, les choses n'étaient pas faciles pour le Chili, expliqua le commissaire. Nous avions la mainmise sur Lima, nous avions gagné la guerre, sauf que dans les sierras, le capitaine Andrés Cáceres avait réuni des troupes hors du commun, composées d'Indiens et de Noirs, qui jointes au reste des forces du Pérou, se préparait à reconquérir le pays et à anéantir les forces chiliennes. La version que vous avez lue dans les manuels d'histoire a beau être très différente, la déroute était imminente. Cáceres nous tenait en alerte. Nous devions chercher une porte de sortie et elle ne se trouvait pas dans les armes, mais dans quelque chose de bien distinct, quelque chose de théoriquement abominable et impossible. Martínez but un peu de café. Il faut que vous sachiez, Antonieta, qu'à la fin du XIXe siècle, la religion la plus populaire au Chili était le spiritisme et tous ses dérivés, et que de nombreuses figures de l'autorité, surtout au sein du Ministère de la Guerre, étaient des sympathisants de ce culte ; voilà comment est revenue aux oreilles du gouvernement l'histoire de Huitranalhue, des morts ressuscités lors d'un cérémonial mapuche au cours duquel officiaient quatre sorciers calcú, qui pouvaient être manipulés selon la volonté de celui qui les contrôlait. Une force d'attaque invincible, impossible à arrêter et pratiquement immortelle, le grand secret des trois siècles de résistance araucane…

OK.