samedi 19 mars 2016

Projet Nancy 5 – phrases 84-96

La cama del hijo que se les había muerto el año pasado, la vendieron. Empeñaron o vendieron casi todo. La mujer no era romántica ni tenía ideas azules en la cabeza. El hombre era más débil de espíritu. Sin embargo, a pesar de su sentido de la realidad, fué élla* la que no quiso vender el colchón. —¡No faltaba más! — decía. Pero no podían más. Entonces la mujer obtuvo para su marido una cama permanente en la sala 8 del Hospital Rawson. Y se iba a verle casi todos los días. Salía de su casa; caminaba sus largas cuadras; llegaba al hospital, franqueaba sus amplios portales; entraba en la sala 8, caminaba por el pasillo del centro sonriendo y dando los buenos días a los diversos asilados, y se detenía en la cama 21. Depositaba su paquete a los pies de la cama. No se saludaban marido y mujer.

Traduction temporaire :
Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et n'idéalisait rien non plus. L'homme, lui, était plus faible. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de se séparer du matelas. Il ne manquait plus que ça ! s'exclamait-elle. Mais ce n'était plus possible. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait de longues distances, arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, traversait le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents malades, et s'arrêtait devant le lit 21 au pied duquel elle déposait son paquet. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

6 commentaires:

Nancy a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et ne se faisait pas d'illusions. L'homme était plus faible d'esprit. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de vendre le matelas. Il ne manquait plus que ça ! disait-elle. Mais ils ne pouvaient plus faire autrement. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait de longues distances le long des pâtés de maison, arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, marchait dans le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents internés, et s'arrêtait au lit 21. Elle déposait son paquet au pied du lit. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

Tradabordo a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et ne se faisait pas d'illusions [pas exactement ce que dit la V.O.]. L'homme [cheville : « , lui » ? Comme tu veux…] était plus faible d'esprit [mais un FS en traduisant littéralement ?]. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de vendre [« se séparer » ?] le matelas. Il ne manquait plus que ça ! disait[un verbe plus intéressant ?]-elle. Mais ils ne pouvaient plus faire [il y a une autre solution, qui te permet d'éviter « faire »] autrement. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait de longues distances le long des pâtés de maison [on le dirait ?], arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, marchait [bof ici] dans le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents internés [naturel ?], et s'arrêtait au [« devant le » ? Comme tu veux] lit 21. Elle déposait son paquet au pied du lit [un moyen de ne pas répéter ?]. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

Nancy a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et n'idéalisait rien non plus. L'homme, lui, était plus faible. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de se séparer du matelas. Il ne manquait plus que ça ! s'exclamait-elle. Mais ce n'était plus possible. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait les longues distances qui séparaient les pâtés de maison, arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, traversait le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents malades, et s'arrêtait devant le lit 21 au pied duquel elle déposait son paquet. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

Tradabordo a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et n'idéalisait rien non plus. L'homme, lui, était plus faible. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de se séparer du matelas. Il ne manquait plus que ça ! s'exclamait-elle. Mais ce n'était plus possible. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait les longues distances qui séparaient les pâtés de maison [je pense que c'est « longues distances » tout court, non ?], arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, traversait le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents malades, et s'arrêtait devant le lit 21 au pied duquel elle déposait son paquet. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

Nancy a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et n'idéalisait rien non plus. L'homme, lui, était plus faible. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de se séparer du matelas. Il ne manquait plus que ça ! s'exclamait-elle. Mais ce n'était plus possible. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait de longues distances, arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, traversait le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents malades, et s'arrêtait devant le lit 21 au pied duquel elle déposait son paquet. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

Tradabordo a dit…

Ils se séparèrent du lit de leur fils qui était mort l'année précédente. Ils mirent en gage ou vendirent la quasi totalité de leurs biens. La femme n'était pas romantique et n'idéalisait rien non plus. L'homme, lui, était plus faible. Cependant, malgré son sens de la réalité, c'est elle qui refusa de se séparer du matelas. Il ne manquait plus que ça ! s'exclamait-elle. Mais ce n'était plus possible. La femme obtint donc pour son mari un lit permanent dans la salle 8 de l'Hôpital Rawson. Et elle allait le voir presque tous les jours. Elle sortait de chez elle, parcourait de longues distances, arrivait à l'hôpital, franchissait ses grands portails, entrait dans la salle 8, traversait le couloir du centre en souriant et en disant bonjour aux différents malades, et s'arrêtait devant le lit 21 au pied duquel elle déposait son paquet. Le mari et sa femme ne se saluaient pas.

OK.