jeudi 3 mars 2016

Projet Sarah 19 / Julie – phrases 56-57

y después, quiso el diablo o quien haya sido, que usted se entremetiera a matar al hombre que mató y lo llevaran preso, sin hacerle verdadera justicia, papá, y a la mamá y a nosotros nos rodeara la gente rara y nos obligara a trabajar para pagar la cortitrilla que usted se llevó, y la tierra, el trozo de tierra que tenemos y que es nuestro, y donde no podríamos cavar ni nuestras tres tumbas de estrechito que es, pero es nuestro, aunque mi hermano diga que la tierra no es ni debería ser de nadie, que la tierra es como el aire y como el agua de los ríos y de los lagunas, donde todos toman, yo quiero que mi tierra sea mía, papá, mía para mí sola, y que mi hermano se busque otra para él, y para la mujer que tenga cuando la tenga, y que mi mamá se vaya a los cerros, si ella está emperrada con eso, pero yo quiero mi tierra, la mía, papá, para cuando usted venga. Yo le pido siempre a la virgen santa que usted vuelva. Cuando usted venga, papá, yo voy a estar esperándolo en nuestra tierra. Y vamos a ser usted y yo, solos, papá, para toda la vida“.

Buenos Aires, Argentina

Traduction temporaire :
et après, le diable, ou je ne sais qui, a voulu que vous soyez impliqué dans le meurtre de l'homme que vous avez tué et qu'on vous fasse prisonnier, sans vraiment vous juger, papa, et des gens étranges se sont mis à nous tourner autour à maman et à nous, et nous ont obligés à travailler pour payer la moissonneuse que vous avez emportée, et la terre, le lopin de terre que nous avons et qui nous appartient, et sur lequel on ne pourrait même pas creuser nos trois tombes tant il est étroit, mais c'est le nôtre, bien que mon frère dise que la terre n'est et ne devrait être à personne, que la terre est comme l'air et comme l'eau des fleuves et des lacs [sûre ? Je ne dis pas que c'est faux…], dans lesquels tout le monde puise, moi, je veux que ma terre soi mienne, papa, à moi toute seule, et que mon frère s'en trouve une autre pour lui, et pour sa femme quand il en aura une, et que ma mère parte dans les collines, si elle s'entête, mais moi, je veux ma terre, la mienne, papa, pour quand vous viendrez. Je demande sans arrêt à la Sainte Vierge que vous rentriez. Quand vous viendrez, papa, je vous attendrai sur notre terre. Et nous resterons juste vous et moi, papa, pour toujours.

Buenos Aires, Argentine

4 commentaires:

Julie Sanchez a dit…

et après, le diable, ou je ne sais qui, a voulu que vous vous embarquiez dans le meurtre de l'homme que vous avez tué et qu'on vous fasse prisonnier, sans vraiment vous juger, papa, et des gens étranges se sont mis à nous tourner autour à maman et à nous, et nous ont obligés à travailler pour payer la moissonneuse que vous avez emportée, et la terre, le bout de terre que nous avons et qui nous appartient, et sur lequel on ne pourrait même pas creuser nos trois tombes tant il est étroit, mais c'est le nôtre, bien que mon frère dise que la terre n'est et ne devrait être à personne, que la terre est comme l'air et comme l'eau des fleuves et des lacs, dans lesquels tout le monde puise, moi je veux que ma terre soi mienne, papa, à moi toute seule, et que mon frère s'en trouve une autre pour lui, et pour sa femme quand il en aura une, et que ma mère parte dans les collines, si elle s'y entête, mais moi je veux ma terre, la mienne, papa, pour quand vous viendrez. Je demande tout le temps à la Sainte Vierge que vous reveniez. Quand vous viendrez, papa, je vous attendrai sur notre terre. Et nous resterons juste vous et moi, papa, pour toujours.

Tradabordo a dit…

et après, le diable, ou je ne sais qui, a voulu que vous vous embarquiez dans [bof] le meurtre de l'homme que vous avez tué et qu'on vous fasse prisonnier, sans vraiment vous juger, papa, et des gens étranges se sont mis à nous tourner autour à maman et à nous, et nous ont obligés à travailler pour payer la moissonneuse que vous avez emportée, et la terre, le bout [« lopin » ?] de terre que nous avons et qui nous appartient, et sur lequel on ne pourrait même pas creuser nos trois tombes tant il est étroit, mais c'est le nôtre, bien que mon frère dise que la terre n'est et ne devrait être à personne, que la terre est comme l'air et comme l'eau des fleuves et des lacs [sûre ? Je ne dis pas que c'est faux…], dans lesquels tout le monde puise, moi [virgule] je veux que ma terre soi mienne, papa, à moi toute seule, et que mon frère s'en trouve une autre pour lui, et pour sa femme quand il en aura une, et que ma mère parte dans les collines, si elle s'y [?] entête, mais moi [virgule] je veux ma terre, la mienne, papa, pour quand vous viendrez. Je demande tout le temps [« sans arrêt / cesse » – pour éviter le « tout » ?] à la Sainte Vierge que vous reveniez [« rentrer » ?]. Quand vous viendrez, papa, je vous attendrai sur notre terre. Et nous resterons juste vous et moi, papa, pour toujours.

Julie Sanchez a dit…

et après, le diable, ou je ne sais qui, a voulu que vous soyez impliqué dans le meurtre de l'homme que vous avez tué et qu'on vous fasse prisonnier, sans vraiment vous juger, papa, et des gens étranges se sont mis à nous tourner autour à maman et à nous, et nous ont obligés à travailler pour payer la moissonneuse que vous avez emportée, et la terre, le lopin de terre que nous avons et qui nous appartient, et sur lequel on ne pourrait même pas creuser nos trois tombes tant il est étroit, mais c'est le nôtre, bien que mon frère dise que la terre n'est et ne devrait être à personne, que la terre est comme l'air et comme l'eau des fleuves et des lacs [sûre ? Je ne dis pas que c'est faux…], dans lesquels tout le monde puise, moi, je veux que ma terre soi mienne, papa, à moi toute seule, et que mon frère s'en trouve une autre pour lui, et pour sa femme quand il en aura une, et que ma mère parte dans les collines, si elle s'entête, mais moi, je veux ma terre, la mienne, papa, pour quand vous viendrez. Je demande sans arrêt à la Sainte Vierge que vous rentriez. Quand vous viendrez, papa, je vous attendrai sur notre terre. Et nous resterons juste vous et moi, papa, pour toujours.


Laguna, dans la RAE est défini comme une étendue d'eau douce plus petite qu'un lac. J'ai gardé lac mais je pensais à étang sinon...

Tradabordo a dit…

et après, le diable, ou je ne sais qui, a voulu que vous soyez impliqué dans le meurtre de l'homme que vous avez tué et qu'on vous fasse prisonnier, sans vraiment vous juger, papa, et des gens étranges se sont mis à nous tourner autour à maman et à nous, et nous ont obligés à travailler pour payer la moissonneuse que vous avez emportée, et la terre, le lopin de terre que nous avons et qui nous appartient, et sur lequel on ne pourrait même pas creuser nos trois tombes tant il est étroit, mais c'est le nôtre, bien que mon frère dise que la terre n'est et ne devrait être à personne, que la terre est comme l'air et comme l'eau des fleuves et des lacs, dans lesquels tout le monde puise, moi, je veux que ma terre soi mienne, papa, à moi toute seule, et que mon frère s'en trouve une autre pour lui, et pour sa femme quand il en aura une, et que ma mère parte dans les collines, si elle s'entête, mais moi, je veux ma terre, la mienne, papa, pour quand vous viendrez. Je demande sans arrêt à la Sainte Vierge que vous rentriez. Quand vous viendrez, papa, je vous attendrai sur notre terre. Et nous resterons juste vous et moi, papa, pour toujours.

OK.

Tu peux relire. N'oublie pas te t'assurer qu'il ne manque pas des phrases. Envoie par mail quand c'est prêt.