mercredi 16 mars 2016

Projet Fanny – phrases 330-343

Cuando finalmente el cáncer pudo contigo te fuiste, consumida, una triste parodia de lo que habías sido, pero con una sonrisa en la cara y tu mano entre las mías. Te fuiste en silencio y casi sin que me diese cuenta, porque pensaba que estabas dormida. Cuando me di cuenta de que ya no estabas allí, tapé tu cara con la sábana y salí cerrando la puerta. Fui al laboratorio.
Ya está. Quiero que lo hagamos. Todo, como lo hemos preparado.
Me metieron en la cápsula de hibernación cuando los últimos tres embriones eran ya fetos a punto de nacer. Los médicos habían elegido uno de ellos para seguir adelante con el proceso. Yo descansaría dieciocho años, hasta que tú estuvieses preparada. Hasta el día en que me despertasen para conocerte de nuevo. Mientras tanto, todo el dinero de mis cuentas estaba destinado a reproducir tu vida. A reproducirte a ti. Sabíamos que no podríamos calcarla al cien por cien, que algunas cosas quedarían fuera de nuestro alcance… pero serías tú, solamente, quizás, con alguna experiencia distinta. Nadie estaba dispuesto a asegurarme que volveríamos a enamorarnos, que querrías estar conmigo y todo sería como lo había sido, pero después de todo el trabajo, tiempo, esfuerzo y dinero invertidos, estaba dispuesto a correr el riesgo.”

Traduction temporaire :

Quand, finalement, le cancer t'a vaincue, tu es partie, épuisée : une triste parodie de ce que tu avais été, mais avec un sourire sur le visage et ta main dans les miennes. Tu es partie en silence et presque sans que je m'en rende compte, parce que je pensais que tu étais endormie. Quand j'ai compris que tu n'étais plus là, j'ai recouvert ton visage avec le drap et je suis sorti en fermant la porte. Je suis allé au laboratoire.
— Ça y est. Je veux que nous le fassions. Tout, comme nous l'avons prévu.
Ils m'ont mis dans une capsule d'hibernation au moment où les trois derniers embryons étaient déjà des fœtus sur le point de naître. Les médecins en avaient choisi un pour poursuivre le processus. Je dormirais pendant dix-huit ans, jusqu'à ce que tu sois prête. Jusqu'au jour où il me réveilleraient pour te rencontrer de nouveau. En attendant, tout l'argent de mes comptes était destiné à reproduire ta vie. À te reproduire toi. Nous savions que nous ne pourrions pas la calquer à cent pour cent, que certaines choses demeureraient hors de notre portée, mais tu serais toi, avec seulement, peut-être, une expérience différente. Personne n'était disposé à m'assurer que nous retomberions amoureux, que tu voudrais être avec moi et que ce serait comme avant. Après tout le travail, le temps, les efforts et l'argent investis, j'étais prêt à courir le risque.

4 commentaires:

Fanny JAY a dit…

Quand finalement le cancer t'a vaincu, tu es partie, consumée : une triste imitation de ce que tu avais été, mais avec un sourire sur le visage et ta main dans les miennes. Tu es partie en silence et presque sans que je ne m'en rende compte, parce que je pensais que tu dormais. Quand je me suis aperçu que tu n'étais plus là, j'ai recouvert ton visage avec le drap et je suis sorti en fermant la porte. Je suis allé au laboratoire.
— Ça y est. Je veux que nous le fassions. Tout, comme nous l'avons préparé.
Ils m'ont mis dans une capsule d'hibernation quand les trois derniers embryons étaient déjà des fœtus sur le point de naître. Les médecins avaient choisi l'un d'entre eux pour poursuivre le processus. Je dormirais pendant dix-huit ans, jusqu'à ce que tu sois prête. Jusqu'au jour où il me réveilleraient pour te rencontrer à nouveau. En attendant, tout l'argent de mes comptes était destiné à reproduire ta vie. À te reproduire toi. Nous savions que nous ne pourrions pas la calquer à cent pour cent, que quelques choses resteraient hors de notre portée… mais tu serais toi, avec seulement, peut-être, une expérience différente. Personne n'était disposé à m'assurer que nous retomberions amoureux, que tu voudrais être avec moi et que tout serait comme avant. Après tout le travail, le temps, les efforts et l'argent investis, j'étais prêt à courir le risque.

Tradabordo a dit…

Quand [virgule ?] finalement [virgule ?] le cancer t'a vaincu [grammaire ?], tu es partie, consumée [bof] : une triste imitation [pourquoi pas littéral ?] de ce que tu avais été, mais avec un sourire sur le visage et ta main dans les miennes. Tu es partie en silence et presque sans que je ne [?] m'en rende compte, parce que je pensais que tu dormais. Quand je me suis aperçu [avec « comprendre »] que tu n'étais plus là, j'ai recouvert ton visage avec le drap et je suis sorti en fermant la porte. Je suis allé au laboratoire.
— Ça y est. Je veux que nous le fassions. Tout, comme nous l'avons préparé [naturel ?].
Ils m'ont mis dans une capsule d'hibernation quand [on en a un au début de la première phrase ; un moyen de contourner ici ?] les trois derniers embryons étaient déjà des fœtus sur le point de naître. Les médecins avaient choisi l'un d'entre eux [nécessaire ; pas moyen de simplifier ?] pour poursuivre le processus. Je dormirais [du coup, mettez « étais endormie » à celui d'avant] pendant dix-huit ans, jusqu'à ce que tu sois prête. Jusqu'au jour où il me réveilleraient pour te rencontrer à [« de » ?] nouveau. En attendant, tout l'argent de mes comptes était destiné à reproduire ta vie. À te reproduire toi. Nous savions que nous ne pourrions pas la calquer à cent pour cent, que quelques choses resteraient [bizarre] hors de notre portée… [virgule] mais tu serais toi, avec seulement, peut-être, une expérience différente. Personne n'était disposé à m'assurer que nous retomberions amoureux, que tu voudrais être avec moi et que tout serait comme avant. Après tout [vous en avez juste avant] le travail, le temps, les efforts et l'argent investis, j'étais prêt à courir le risque.

Fanny JAY a dit…

Quand, finalement, le cancer t'a vaincue, tu es partie, épuisée : une triste parodie de ce que tu avais été, mais avec un sourire sur le visage et ta main dans les miennes. Tu es partie en silence et presque sans que je m'en rende compte, parce que je pensais que tu étais endormie. Quand j'ai compris que tu n'étais plus là, j'ai recouvert ton visage avec le drap et je suis sorti en fermant la porte. Je suis allé au laboratoire.
— Ça y est. Je veux que nous le fassions. Tout, comme nous l'avons prévu.
Ils m'ont mis dans une capsule d'hibernation au moment où les trois derniers embryons étaient déjà des fœtus sur le point de naître. Les médecins en avaient choisi un pour poursuivre le processus. Je dormirais pendant dix-huit ans, jusqu'à ce que tu sois prête. Jusqu'au jour où il me réveilleraient pour te rencontrer de nouveau. En attendant, tout l'argent de mes comptes était destiné à reproduire ta vie. À te reproduire toi. Nous savions que nous ne pourrions pas la calquer à cent pour cent, que certaines choses demeureraient hors de notre portée, mais tu serais toi, avec seulement, peut-être, une expérience différente. Personne n'était disposé à m'assurer que nous retomberions amoureux, que tu voudrais être avec moi et que ce serait comme avant. Après tout le travail, le temps, les efforts et l'argent investis, j'étais prêt à courir le risque.

Tradabordo a dit…


Quand, finalement, le cancer t'a vaincue, tu es partie, épuisée : une triste parodie de ce que tu avais été, mais avec un sourire sur le visage et ta main dans les miennes. Tu es partie en silence et presque sans que je m'en rende compte, parce que je pensais que tu étais endormie. Quand j'ai compris que tu n'étais plus là, j'ai recouvert ton visage avec le drap et je suis sorti en fermant la porte. Je suis allé au laboratoire.
— Ça y est. Je veux que nous le fassions. Tout, comme nous l'avons prévu.
Ils m'ont mis dans une capsule d'hibernation au moment où les trois derniers embryons étaient déjà des fœtus sur le point de naître. Les médecins en avaient choisi un pour poursuivre le processus. Je dormirais pendant dix-huit ans, jusqu'à ce que tu sois prête. Jusqu'au jour où il me réveilleraient pour te rencontrer de nouveau. En attendant, tout l'argent de mes comptes était destiné à reproduire ta vie. À te reproduire toi. Nous savions que nous ne pourrions pas la calquer à cent pour cent, que certaines choses demeureraient hors de notre portée, mais tu serais toi, avec seulement, peut-être, une expérience différente. Personne n'était disposé à m'assurer que nous retomberions amoureux, que tu voudrais être avec moi et que ce serait comme avant. Après tout le travail, le temps, les efforts et l'argent investis, j'étais prêt à courir le risque.

OK.